Comment se préparer à l’audit d’acquisition?

Une cession d'entreprise ou de commerce, c'est une œuvre au long cours, qui se mûrit au fil de plusieurs mois, voire d'années, qui s'anticipe pour ses conséquences financières, personnelles et familiales et qui surtout, se prépare avec sérieux et méthode. Le repreneur éventuel va « inspecter » votre entreprise dans le détail, c'est normal et nécessaire. Mais c'est surtout au cédant de s'assurer, avant de se lancer dans le processus de vente, que tout est en règle et ce, dans tous les domaines.

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Remettre en ordre la société et ses comptes

Vous pensez que votre gestion est irréprochable mais comme le diable se niche dans les détails, mieux vaut vérifier que votre future transaction se déroule bien. Faites un point approfondi avec votre expert-comptable sur la situation réelle des finances de l’entreprise et les perspectives d’avenir qui peuvent se dégager. Commencez à réunir les innombrables documents administratifs et comptables (statuts, comptes rendus des Assemblées générales et Conseils d’Administration…) qui seront obligatoires lors des négociations.

 

Se préparer à l’audit d’acquisition

Vous avez déjà, avant de lancer la cession, préparé un dossier de présentation de l’entreprise que vous voulez céder. Vous avez donc synthétisé tous les éléments caractérisant votre société, son métier, ses produits, ses marchés, sa trésorerie, ses contrats, ses marques et brevets, son personnel. Mais cette présentation peut être sujette à caution, car subjective. L’étape de l’audit vient lorsque le repreneur est en passe de prendre sa décision finale. Il vient de signer un protocole d’accord et il souhaite obtenir une analyse complète faite par des tiers. C’est à l’acquéreur de prendre en charge cet audit avec l’accord du cédant. Si ce dernier refuse,le repreneur est en droit d’abandonner la transaction. D’autant plus que sa responsabilité sera engagée en cas de contestation ultérieure devant les tribunaux.

 

se préparer à l'audit d'acquisition

 

 

Le contenu d’un bon audit

Il faut déjà différencier l’acquisition d’un fonds de commerce et l’acquisition de parts de sociétés. Pour un commerce, l’acquéreur repart à zéro et n’est donc pas responsable de la gestion précédente, l’audit est plus simple. Il doit, également, examiner les obligations diverses de l’activité, réglementation et aspect social. Seules les grosses structures commerciales font généralement l’objet d’un audit.

Pour une société, l’audit sert à cerner le patrimoine et évaluer les risques. Il est fondamental pour fixer le prix de la cession. C’est un contrôle qui se veut complet. Il dépend évidemment de la spécificité de l’entreprise, de son secteur d’activité, des moyens financiers de l’acquéreur. L’audit peut s’orienter dans plusieurs directions selon le contexte. La partie financière, l’environnement juridique, l’audit social et les relations humaines, la fiscalité ou encore l’audit technologique et environnemental.

 

A qui faire appel pour un bon audit ?

Il n’y a pas un audit, mais de multiples directions à contrôler et des spécialistes à solliciter. Le repreneur a sa propre opinion forgée sur les différents contacts avec le cédant, les visites et les rencontres. Mais cela ne suffit pas et il doit faire appel à des professionnels qualifiés dans chacune des branches qu’il souhaite approfondir. Experts-comptables, commissaires aux comptes, notaires, avocats spécialisés en droit social et des affaires, experts en brevets et propriété industrielle, spécialistes de l’environnement, sont autant de qualifications, qui seront indispensables au repreneur pour conclure les négociations et apposer sa signature à côté de celle du cédant…